Archives de la catégorie ‘La politique de la ville’

Foule au 1er débat organisé par le PS de NANTERRE sur la Refondation de l’école

4 mars 2013 | Au Parti Socialiste, Education

Une soixantaine d’enseignants,  parents d'élèves, syndicalistes ou militants associatifs ont participé samedi 23 février à l’atelier-débats organisé par le parti socialiste de Nanterre sur le projet de loi de refondation de l’école et, plus particulièrement, sur la réforme des rythmes scolaires.  Après une brève présentation du projet de loi par Zacharia BEN AMAR secrétaire fédéral à l’Education pour le PS92, de très nombreuses personnes ont pris la parole.  Si tous les intervenants s’accordent à souligner l’absolue nécessité de refonder l’école, tout spécialement le premier cycle, la grande majorité a estimé que le projet actuel n’allait pas assez loin, tout en s’inquiétant des conditions de mise en œuvre notamment du retour à la semaine de 4 jours et demi, même si tous les participants en approuvaient le principe.  Les inquiétudes portaient également sur la nature des directives nationales  qui laissent  trop de responsabilités et de marge de manœuvre aux collectivités locales, risquant d’aggraver ainsi les inégalités entre communes riches et communes plus démunies.  Zacharia Ben Amar, aussi maire adjoint socialiste à l’Education de Nanterre, a souligné qu’il n’était pas possible en une seule année de réparer les dégâts causés par les politiques suivies ces dix dernières années. L’augmentation significative des effectifs et la relance de la formation initiale et continue des enseignants constituent cependant des mesures très importantes qui permettront de franchir une première étape.  Il a rappelé que l’objectif principal du projet de refondation portait sur la nécessaire synergie entre enseignements scolaires et activités périscolaires. C’est la raison pour laquelle la réussite de ce projet passe par une mobilisation des collectivités locales qui doivent de ce fait bénéficier d’une possibilité d’adaptation et d’arbitrage. Le débat a ensuite porté sur la réforme des rythmes scolaires dont la mise en œuvre semble concentrer l’essentiel des inquiétudes tant des parents que des enseignants.Le gouvernement et les élus socialistes sont conscients des difficultés que peut soulever le retour à la semaine de 4 jours et demi, qui, pour être réussi, ne peut se limiter à un simple retour à la situation qui prévalait il y a 5 ans. C’est pourquoi, la commune de Nanterre, comme les autres communes du département, a choisi de n’appliquer la réforme qu’à partir de la rentrée 2014. Cela laissera le temps de poursuivre la concertation avec parents, enseignants, animateurs afin de donner des réponses satisfaisantes aux questions qui se posent. -     A quelle heure commencer le matin et terminer le soir ? -     Faut-il allonger la pause méridienne ou terminer plus tôt dans l’après-midi en concentrant les activités parascolaires à l’issue du temps scolaire ? -     Faut-il choisir le mercredi matin ou plutôt le samedi matin pour la demi-journée supplémentaire ? -     Comment assurer une meilleure liaison entre le travail des enseignants et celui des animateurs ? -     Comment conforter le budget communal consacré à l’Education dans un contexte de rareté budgétaire ?  Les représentants du Parti socialiste de Nanterre se sont engagés à poursuivre dans les prochaines semaines un travail de concertation avec tous les acteurs concernés (enseignants, parents, animateurs, ATSEM , associations éducatives et culturelles …). Un nouvel atelier-débat sera donc organisé le samedi 6 avril 2013.

LA REFONDATION DE L ECOLE LE PS DE NANTERRE CONTINUE LE DEBAT!

18 février 2013 | Au Parti Socialiste, Education



Intervention conseil municipal du 12 février 2013 : Demande de dérogation d’application de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée septembre 2014

13 février 2013 | Au Parti Socialiste, Education

Le président de la république a fait de la jeunesse et de l’Education une priorité absolue de son quinquennat.  La première étape a été la mise en place de la  concertation « Refondons l’école de la République » sous l’égide du ministère de l’Education nationale. Elle a réuni de juillet à octobre 2012, tous les acteurs de l’éducation : ministres, fédérations de parents d’élèves, organisations lycéennes et étudiantes, institutions, associations d’élus, personnel enseignants, syndicats… autour de quatre thématiques: la réussite scolaire pour tous, les élèves au cœur de la refondation, un système éducatif juste et efficace, des personnels formés et reconnus.  De cette concertation est né un projet de loi de la refondation ayant pour objectif de  répondre aux grands défis auxquels  est confrontée notre société : -       Élever le niveau de connaissances, de compétences et de culture de tous les enfants. -       Réduire les inégalités sociales et territoriales -       promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes -       recréer une cohésion nationale et un lien civique autour de la promesse républicaine de la réussite éducative pour tous Pour atteindre ces objectifs le gouvernement met les moyens : -       Création de 60 000 postes. -       Ouverture dés septembre 2013 des Ecoles Supérieures du professorat et de l’éducation pour la formation initiale et continue des enseignants et de tous les professionnels de l’éducation. -       Rétablissement de l’année de stage pour les jeunes enseignants. -       Relance de la scolarisation des enfants des enfants de moins 3 ans. -       Dispositif « plus de maitres que de classes ». -       Augmentation de 25% de l’allocation de rentrée scolaire. La réflexion sur les rythmes scolaires est une part importante de ce projet de loi dont les conditions de mise en œuvre sont précisées par un décret relatif à l’aménagement du temps scolaire qui modifie le code de l’éducation. Les écoliers français ont le plus faible nombre de jours d’école des 34 pays de l’OCDE, 144 jours contre 187 en moyenne, et avec 6 heures quotidiennes d’enseignements ils ont la journée de classe la plus chargée. Dans un rapport daté de 2010 l’Académie de médecine mettait en exergue que la semaine de 4 jours était source de grande fatigue, avait des conséquences sur les apprentissages et à fortiori sur les résultats scolaires. Cette réforme a fait l’objet d’un décret modifiant le code de l’éducation et qui vise à mettre en place une semaine scolaire plus équilibrée de 9 demi-journées et d’alléger la journée d’enseignement.  Dans un courrier du 11 janvier 2013, Le Directeur académique des services départementaux de l’Education nationale (DASEN) s’adresse aux maires afin de les informer de l’application de ce décret dés 2013 et précise qu’il est possible de demander une dérogation pour une mise en place en 2014.  La concertation avec l’ensemble des partenaires dont les parents, les équipes enseignantes, le personnel et les organisations syndicales, essentielle à la réussite de ce projet s’inscrit dans la volonté de dialogue constructif que Nanterre développe avec ses administrés.  C’est la raison pour laquelle il est demandé au conseil municipal d’autoriser Monsieur le Maire à demander une dérogation au DASEN pour une mise en place en 2014 de la réforme des rythmes scolaires. Zacharia BEN AMAR Maire Adjoint de Nanterre

RYTHMES SCOLAIRES : 2014 POUR CONSTRUIRE UN PROJET PARTAGE PAR L’ENSEMBLE DES ACTEURS DE L’ECOLE

6 février 2013 | Education

La réflexion sur les rythmes scolaires est une part importante du projet de Refondation de l’école. Elle s’appuie sur le rapport produit par la conférence annuelle sur les rythmes installée en 2010 qui condamne notamment la semaine de quatre jours. Le décret paru le 26 janvier 2013 fixe donc de nouveaux principes qui doivent être mis en œuvre dès la rentrée 2013 : Une semaine scolaire répartissant 24 heures de classe sur neuf demi-journées dont le mercredi matin ou le samedi matin par dérogation ; La réduction de la journée d'enseignement de 6 heures à 5h30 maximum, La matinée du mercredi (ou samedi) matin à 3h30 maximum ; Une pause méridienne de 1h30 minimum ; La mise en place d’activités pédagogiques complémentaires au temps d’enseignement.  Même si elle est au cœur de tous les débats et focalise de nombreux questionnements et inquiétudes, je ne voudrais pas que cette réforme évince le projet ambitieux que constitue la loi de programmation qui s’est appuyée  sur le rapport de concertation « refondons l’école de la république »Comme vous le savez, cette concertation a permis    en premier lieu de remettre l’école au cœur du débat public, de repenser la place de l’école dans la société, de ne pas réduire les questions éducatives au seul cadre scolaire. Enfin cette concertation a permis également  de réexaminer la question éducative pour redonner du sens à la mission de l’école afin qu’elle puisse jouer de nouveau son rôle d’intégration et de construire une institution plus juste et plus efficace.  Elle s’est appuyée sur une démarche participative réunissant le plus largement les acteurs de la communauté éducative, parents, associations, élus, enseignants, représentants syndicaux, personnalités qualifiées. Cette réflexion s’est articulée autour de quatre thèmes «  la réussite scolaire pour tous» ; « les élèves au cœur de la refondation », des personnels formés et reconnus». Vingt et un ateliers réunissant plus de 800 personnes se sont tenus durant l’été, chacun d’eux été animé par un binôme (animateur rapporteur) et ont fait l’objet de compte rendus. Dans le même temps de nombreuses contributions ont été recueillies sur un site internet dédié.  Pour revenir à la réforme des rythmes scolaires à l’école primaire qui est plus que nécessaire,  je proposerai au prochain conseil municipal, comme nous y autorise le décret, au nom de la majorité municipale une dérogation pour une mise en place à la rentrée 2014.  Je veux consacrer ce délai à la réflexion et la concertation, car je considère que cette  grande réforme de l’école le vaut bien. Et si nous voulons comme l’appelle de ses vœux notre ministre « une école juste pour tous et exigeante pour chacun » nous devons prendre le temps de construire un projet  partagé par l’ensemble des acteurs.

EN CHARGE DE L EDUCATION POUR LE PS DANS LE DEPARTEMENT

18 décembre 2012 | Au Parti Socialiste, Education

Philippe Sarre 1er Fédéral du parti socialiste du 92 vient de me confier la responsabilité de l’Education dans notre département. Il s’agit d’une grande responsabilité mais en même temps enthousiasmante au moment où le gouvernement a fait de l’éducation sa priorité.  Evolution des rythmes scolaires loi  programme sur la refondation de l’école……, autant de sujet que nous nous devons porter haut et fort auprès de la communauté éducative ( représentants syndicaux, fédérations de parents d’élèves, association d'éducation populaire)

Le gouvernement à l’écoute des collectivités territoriales .

22 novembre 2012 | Au Parti Socialiste, Education

Hier je me suis rendu au salon des maires et des collectivités territoriales. [caption id="attachment_591" align="alignright" width="300"] Ici avec P.SARRE maire de Colombes (92)[/caption]   Après avoir participé au déjeuner des élus socialistes en présence du Premier Ministre de Jean-Pierre BEL président du Sénat , Claude Bartolone président de l’assemblée nationale, Harlem désir premier secrétaire du PS, j’ai pris part à une table ronde sur les problématiques éducatives locales. Le thème central de cette rencontre, réunissant de nombreux intervenants, notamment Patrick Bloche Président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation,  Colombe Brossel Adjointe au Maire de Paris chargée de la vie scolaire et de la réussite Educative, Mathieu Hanottin Député et vice-président du conseil général du 93 en charge de l’éducation, était le rôle prépondérant joué par les collectivités territoriales pour refonder l’école. Cette après midi basée sur les échanges de pratiques a été conclue par une intervention de Vincent Peillon ministre de l’éducation nationale. En substance l’intervention du ministre a tourné sur la modification des rythmes scolaires en échos avec les annonces faites par le Président de la république. Lors de l’échange qui a suivi avec la salle, je suis intervenu pour apporter mon soutien à ce projet qui est indéniablement un des gages de réussite pour nos élèves mais également pour insister sur les incidences qu’un tel projet peut avoir sur le fonctionnement d’une ville. J’ai aussi demandé que les inspecteurs d’éducation nationales soient impliqués dans la concertation que nous aurons, nous élus locaux, à mener au sein de la communauté éducative.  Pour répondre aux questions qui lui ont été posées, le ministre s’est engagé à communiquer dans un délai de 10 jours des précisions quant au cadre de travail qui sera proposé aux collectivités locales.  Bien que sensibilisé sur les délais très courts pour mettre en place de manière efficace ces dispositions, il a insisté sur le fait que pour lui 2014 ne devait pas être la règle mais plutôt une mesure dérogatoire.  Enfin, il a indiqué qu’au-delà d’un soutien financier de 250 millions d’euros, le ministère de l’éducation nationale mettra en place un accompagnement pour la mise en place de ces dispositions.

Zacharia Ben Amar interrogé sur la rentrée scolaire à Nanterre

21 octobre 2012 | Education, Vidéo



Ce matin avait lieu en mairie de Nanterre une réunion sur la SLSPD (Stratégie Locale de Sécurité et de Prévention de la Délinquance) axé sur la délinquance des mineurs

16 octobre 2012 | Education, La politique de la ville

Ci-dessous mon intervention en présence notamment du Préfet, du Procureur, du Conseil Général, et du Maire de Nanterre. [caption id="attachment_564" align="alignright" width="300"] Zacharia Ben Amar au CLSPD[/caption] La prévention du décrochage scolaire, de l’absentéisme et des exclusions était au cœur du CLSPD de  l’année dernière. Cette année encore, c’est une thématique essentielle car on constate que la déscolarisation s’accompagne très souvent d’une rupture sociale dont une des manifestations est l’occupation de l’espace public. Trop de jeunes en âges scolaires sur le temps scolaires sont dans les rues à Nanterre ! Sur la base d’un diagnostic partagé,  la ville et l’Education nationale dans une relation ancienne et qui se renforce sur le second degré ont décidé de travailler ensemble à l’élaboration d’une solution à ce phénomène croissant. Les élèves doivent  nécessairement être accompagnés pendant les périodes d’exclusion. Pour répondre à cette exigence, la ville et l’Education nationale ont conclu une convention de partenariat le 20 mars 2012.

LES ELUS SOCIALISTES DU 92 PLANCHENT SUR LES RYTHMES SCOLAIRES

20 septembre 2012 | Au Parti Socialiste, Education

Les élus socialistes des Hauts de Seine étaient réunis vendredi 14 [caption id="attachment_559" align="alignright" width="300"] Zacharia Ben Amar et Vincent Peillon ministre de l'Education lors d'une réunion de travail[/caption] septembre à Nanterre pour échanger sur l’évolution des rythmes scolaires. Il s’agit en effet d’une proposition importante du candidat devenu président François Hollande et des socialistes. Il s’agit maintenant de faire en sorte que cette évolution se fasse pour le mieux.  Vincent Peillon, Ministre de l’Education Nationale, a formulé depuis la mise en place du nouveau gouvernement plusieurs propositions basées sur des avis de chronobiologistes. Le Ministre a tout d’abord exprimé son souhait d'alléger les journées particulièrement chargées des écoliers français pour adapter les horaires de classe au rythme biologique des enfants. Cet allègement des journées de travail serait compensé par l'ajout d'une demi-journée de classe par semaine, le mercredi ou le samedi. La durée des vacances scolaires serait aussi remaniée.  Notre pays est actuellement celui de l’Union Européenne où l’on dispense le plus grand nombre d’heures de cours annuelles aux écoliers. Dans le même temps, il est celui où le nombre de semaines de cours est le plus restreint : 36 semaines contre 37 à 40 dans les autres pays de l’UE. Les expérimentations déjà mises en place dans plusieurs villes avec neuf demi-journées de cours hebdomadaires ont obtenu des résultats particulièrement satisfaisants. Ce travail en faveur d’une meilleure adaptation des rythmes scolaires aux rythmes biologiques de nos enfants doit se poursuivre en lien étroit avec la communauté éducative, les parents d’élèves,  les associations… La réussite du projet passe aussi et surtout par l’implication des villes. Il faudra organiser un temps plus important de prise en charge des enfants « hors classe » afin de satisfaire les parents dont les horaires de travail et les contraintes demeurent identiques. L’enjeu est de faire en sorte que ce temps de détente soit favorable aux apprentissages pour les enfants. Les élus socialistes du 92 ont décidé de continuer à échanger sur ce thème et de proposer à l’ensemble des villes de gauches de se rencontrer.

UNE RENTREE BIEN PREPAREE A NANTERRE

3 septembre 2012 | Education

  [caption id="attachment_548" align="alignleft" width="256"] Visite des écoles de Nanterre avec le maire.[/caption]  Avant la rentrée visite des écoles de Nanterre avec le maire. Et oui tout doit être prêt pour le jour fatidique, le jour de la rentrée le 4 septembre 2012 afin que les jeunes nanterriens soient accueillis dans les meilleurs conditions. Pour cela le personnel de la ville : Les ATSEM, le personnel de service, les agents techniques ont travaillé tout l’été. Grace à eux toutes les écoles de Nanterre seront propres et les travaux terminés. Merci à eux !   A Nanterre l’éducation reste une priorité, 33% du budget de la ville  y est consacré. En 2012 plus d’un million d’euros ont été réalisé pour l’embellissement des équipements Educatifs. Apres avoir terminé l’extension de l’école Romain Rolland qui a mobilisé 2 millions d’euros, nous avons ouvert l’école Lucie Aubrac qui représente un investissement de 16 millions d’euros. Cet Automne sera inauguré l’extension de l’école Maternelle La Fontaine pour un coût de 2,7 millions. De même dans cette rentrée le dispositif «  Apres l’école » est mis en place à Anatole France. 19 des 21 écoles élémentaires sont maintenant couvertes.