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Le conseil départemental des Hauts de Seine : une politique sociale misérable

21 octobre 2018 | Au conseil Municipal

[caption id="attachment_889" align="alignleft" width="300"] Zacharia BEN AMAR[/caption] S’agissant de la question de la participation financière du département à la prise en charge des transports, nous aurions également pu réclamer une aide financière pour les élèves collégiens domiciliés dans le département comme cela se pratique dans de nombreux territoire de France et aussi d’Ile de France. De manière générale nous tenons à dénoncer l’inqualifiable posture de la majorité départementale et celle de ceux qui la soutiennent. Comment peut-on mener une politique sociale aussi misérable quand on en est le chef de file et que l’on affiche un excédent budgétaire permettant de mener une politique de redistribution forte ? Nous avons eu dans le cadre de la réussite éducative à traiter des situations dramatiques  d’enfants en détresses où de courageuses assistantes sociales du département étaient incapables de trouver des solutions à cause de la réduction drastiques des moyens. Au-delà du secteur de l’aide sociale à l’enfance ce sont tous les dispositifs de soutien en direction des publics fragilisés et en difficulté qui sont, ces dernières années, malmenés voire supprimés par la majorité actuelle de droite du conseil départemental et ce malgré ces excédents abyssaux : Des crédits en baisse en matière d’insertion professionnelle, Des bénéficiaires du RSA sur la sellette, La suppression des PAL (programme d'aide à la lecture) Ce sont 500 000 euros qui ont été supprimés entrainant l’arrêt de ce dispositif favorisant l'envie de lire et aborder l'écrit « autrement » pour des enfants en difficulté. 6 écoles de Nanterre en bénéficiaient et en ont été privés. Je m’arrêterais là, la liste est longue. Voilà quelques exemples qui illustrent bien l’indécence de la situation. Cette situation doit nous éclairer sur la tentative désespérée de Mr Devedjian et de ses soutiens de se rapprocher des Yvelines pour conforter ainsi un entre soi social, tournant le dos ainsi inexorablement à toute forme de solidarité, pour faire en sorte que rien ne bouge et que les riches restent avec les riches.