Budget 2016 : une Ambition pour Nanterre

21 janvier 2016 | Au conseil Municipal, Au Parti Socialiste

Dans ce débat sur le budget je reprendrai l’expression populaire «il ne sert à rien de crier avant d’avoir mal». Force est de constater que nous avons beaucoup entendu crier mais nous avons un budget pour 2016 et un budget que je qualifierais de sérieux. C’est vrai il a été réalisé dans des conditions difficiles d’abord: Anticipé : c’est la 1ere fois que nous présentons un budget en janvier. Avec un certain nombre d’incertitudes et d’éléments donnés à la dernière minute par les services de l’Etat comme sur les fonds de péréquations FSRIF et FPIC Avec une participation des villes au redressement du pays. Sans oublier le changement institutionnel que représente la création de l’EPT et de la Métropole et ses conséquences sur nos finances. Malgré tous ces éléments le budget est présenté en gardant l’ADN de Nanterre, les fondements de notre ville c’est-à-dire: une ville pour tous. Il faut féliciter l’ensemble des services municipaux et les élus qui ont durement travaillé. Si la valeur professionnelle des personnes se mesure dans les situations exceptionnelles, nous pouvons considérer que nous avons des services municipaux à la hauteur des enjeux auxquels notre ville doit faire face. Lors des débats d’orientation budgétaire, nous nous sommes longuement les uns et les autres exprimés sur le contexte national dans lequel nous avons dû élaborer ce budget. Nous avons donc eu le loisir de souligner nos divergences. Comme l’année dernière, cette approche différente ne nous empêche pas de nous retrouver sur la nécessité de continuer et de renforcer le triptyque vertueux dans lequel nous avons désormais inscrit notre préparation budgétaire, A savoir : 1 Optimiser nos recettes tout en maitrisant nos dépenses 2 Conserver un service public de qualité et adapté aux besoins des Nanterriens Sur ces 2 points je voudrais donner l’exemple du travail qui a été fait au service santé qui propose un service public plus qualitatif tout en faisant des économies. Habiba Bigdade y reviendra plus tard 3 Enfin troisième éléments du triptyque, ne plus augmenter la pression fiscale des nanterriens. Comme vient de le présenter notre collègue, ce budget n’est pas un budget comme les autres. Notre ville a intégré la MGP, Il s’établit donc dans un contexte de changement et de mutation administrative fiscale en cours de finalisation. L’environnement budgétaire s’en trouve modifié par des transferts d’activités d’une part et des restitutions d’autre part, qui in fine seront financièrement neutres. Un nouveau pacte financier et fiscal interviendra avant la fin du semestre remaniant la répartition des taxes économiques comme celle des ménages. Sur l’ensemble de ces nouveaux transferts, permettez-moi de faire remarquer que la présentation qui vient de nous être faite pèche par omission ! En effet il est important de préciser que tout produit transféré ou reversé par la ville au territoire entraine également soit un transfert de charges, soit un retour global comme c’est le cas par exemple de l’impôt économique qui alimente le transfert de 113 millions d’euros dont nous bénéficions. Par ailleurs les 9 millions 6 de taxe d’habitation qui seront perçue par la ville et reversée au territoire, étaient auparavant reversés à la CAMV ; il y a donc simplement changement d’échelon, le territoire se substituant à la CAMV disparue. Dans la continuité de notre projet municipal, ce budget a pour mission primordiale d’améliorer la vie des Nanterriens mais pas seulement….. Après l’année terrible que nous venons de vivre, ce budget doit être également un acte de confiance en l’avenir. Il doit être celui d’un Nanterre qui sait pouvoir s’appuyer sur ces citoyens et compter sur l’engagement de ses agents pour avancer inventer, innover et pour préparer fièrement le changement de notre ville. Grâce à la politique de rationalisation de nos dépenses de fonctionnement, nous pouvons nous féliciter de voir que nos dépenses de fonctionnement baissent de 1.21 % Le travail mené par l’équipe municipale assistée par les services a rempli son objectif : baisser nos charges sans pour autant altérer nos engagements tout en amplifiant les politiques prioritaires qui font que cette année encore l’expression de la solidarité à Nanterre ne sera pas un simple mot. Comme l’année dernière, le budget mettra l’accent sur les actions en matière de solidarité, d’éducation, de vivre ensemble et de sécurité, et ce n’est pas moins de 97 Millions d’euros  qui y seront consacrés cette année. Enfin nous arrivons grâce au doigté de Zahra Boudgemaï à maitriser les dépenses de personnel il faut nous en féliciter ce n’était pas gagné d’avance. Il faudra certainement trouver les marges de manœuvre pour accentuer notre politique de sécurité. Faire respecter le stationnement autour des marchés, redonner au nanterrien l’usage de parking utiliser pour faire de la mécanique, se donner les moyens de faire respecter les arrêtés du maire notamment en terme de fermeture de commerce après 23h sur l’avenue Pablo Picasso par exemple. Les nanterriens nous attendent aussi sur ce sujet. En manière d’investissement avec 45 millions d’euros ce budget prépare le Nanterre de demain. La construction d’une nouvelle école, sur l’allée Buffon, la réhabilitation de l’école des Pâquerettes, la construction d’un centre de loisirs à Joliot Curie et la reconstruction de celui de Riou mais aussi la reconstruction du centre de santé Maurice Thorez sont des exemples qui marquent l’ambition de notre ville pour ses citoyens. Pour conclure, vous l’avez compris le groupe socialiste votera ce budget sans réserve particulière. Nous resterons vigilants à ce que la stratégie financière rigoureuse et responsable que nous avons adoptée depuis le début de ce mandat perdure. Zacharia BEN AMAR

La métropole un enjeu d’avenir pour Nanterre

27 novembre 2014 | Divers

La métropole du grand Paris verra le jour le 1er janvier 2016 sous la forme d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dont les objectifs sont : Améliorer votre cadre de vie, proposer une offre de logements plus nombreux et accessibles, créer une plus grande égalité entre les habitants vivant sur des territoires riches et ceux qui vivent dans des territoires pauvres, Nous partageons avec nos partenaires de la majorité municipale l’impérieuse nécessité d’établir de la solidarité entre les territoires et de réelles solutions pour résoudre la crise du logement. Néanmoins des divergences persistent à ce jour sur la forme juridique et sur le mode de gouvernance de la future métropole. Les socialistes sont  partisans d’une métropole forte et intégrée prévu par la loi du 27 janvier 2014. Pour mettre fin au débat autour de l’article 12, le 1er ministre a accepté par pragmatisme la réécriture de cet article par les élus composant la mission de préfiguration. Présidée par le préfet de la région ile de France et du président du syndicat mixte de Paris Métropole, la mission de préfiguration est composée d’un conseil d’élus. Cette instance politique a approuvé le 8 octobre un texte remettant sur le métier la question fiscale, la compétence de la métropole et son calendrier dépassant largement le cadre défini par Manuel VALLS. Nous estimons que donner aux territoires une autonomie juridique et fiscale, nous éloigne d’un projet métropolitain solidaire dont l’objectif est de réduire fortement les inégalités territoriales. Nous pensons enfin, que redonner aux territoires le statut d’établissement public s’est prendre le risque de renoncer à la simplification attendue du mille-feuille administratif. Dépassant les clivages politiques, ce texte issu d’un compromis a la vertu de remettre sur les rails la création de la métropole, il ne peut être en aucun cas un acte de renoncement aux ambitions portées par la création de la métropole. Nous considérons que la métropole doit conserver une compétence forte en matière d’urbanisme. Abandonner le PLU métropolitain, s’est renoncer à apporter des réponses coordonnées à l’échelle de la métropole et à la hauteur de la grave crise du logement. C’est également maintenir les déséquilibres qui font que Nanterre a 50% de logements sociaux sur son territoire alors que certaines des villes voisines atteignent péniblement 20% et refusent surtout d’en construire plus. La création de la métropole est une grande avancée. Nous espérons que lors des débats, sans ignorer le travail effectué par les élus de la mission de préfiguration, nos parlementaires reviendront aux fondamentaux de la loi initialement votée. Rien ne serait pire que de favoriser les intérêts locaux au détriment de l’intérêt général. Zacharia BEN AMAR 

La métropole du Grand Paris : un plus pour l’Ile de France et pour Nanterre

5 février 2014 | Au Parti Socialiste, Divers

La loi sur la modernisation de l’action publique et l’affirmation des [caption id="attachment_797" align="alignright" width="208"] Echange avec Jean Paul Huchon président de la Région Ile de France[/caption] métropoles constituera l’axe majeur de l’acte 3 de la décentralisation. Démarrée il y a déjà 30 ans par la loi Defferre, la décentralisation reste un des plus grands combats de la gauche. On ne peut pas le nier, cette volonté de moderniser et démocratiser le pays est à l’origine des plus grandes mutations en matière d’équipement de transport, d’éducation, de vie culturelle. Après avoir fait l'objet de contestation et d'une farouche opposition de des parlementaires UMP et Communistes, cette loi a été  votée par  le parlement le 19 décembre dernier, puis  validée en janvier par  le Conseil Constitutionnel donnant naissance à la Métropole du Grand Paris . Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre unique remplacera le 1er janvier 2016 l’ensemble des intercommunalités des départements des hauts de Seine de la Seine Saint Denis et du Val de Marne. Cette configuration permettra une plus grande cohérence dans les politiques publiques, tout particulièrement en matière de logement et renforcera la solidarité financière indispensable par un système de péréquation plus juste sur le territoire de Paris et de sa première couronne, pendant que la Région conservera toute sa légitimité sur les transports, le développement économique et la formation des jeunes. Faut il désormais aller plus ?  C'est en tout le cas l'avis de Plusieurs députés socialistes, dont Alexis Bachelay, qui  propose de supprimer les quatre départements de Paris et sa petite couronne (75,92, 93, 94) considérant qu'ils n'auront plus de raison d'être" dans le futur "Grand Paris". Et d’autre comme Patrick Devedjian président du conseil général des Hauts-de-Seine propose de conforter le coffre fort du département le plus riche de France en se rapprochant des Yvelines. Loin de chercher l’intérêt collectif il s’agit là de défendre les avantages des plus privilégiés !!