Les emplois-jeunes, intervention en conseil municipal le 30 mars 2005

30 mars 2005 | La politique de la ville

Cher collègue,

Je profite de cette discussion sur le contrat de ville et sur le budget pour évoquer le cas des Emplois jeunes.

Le dispositif emplois jeunes était un des maillons de la politique de l’emploi du gouvernement Jospin. Mis en place à partir de novembre 1997, il répondait à deux objectifs : une logique économique de développement des services d’utilité sociale (aux personnes, protection de l’environnement, amélioration du cadre de vie) et une obligation sociale d’offrir des emplois pour les jeunes.

Ce dispositif avait le mérite de casser le cercle vicieux « pas d’expérience, pas d’emploi et pas d’emploi, pas d’expérience ». Ce type d’emplois aidé a permis à des jeunes nanterrien de rentrer sur le marché du travail et ainsi d’apporter la preuve de leur compétence. Les résultats de cette politique sont probants : 3 jeunes sur 4 ont trouvé un emploi en moins de six mois à la sortie de ce dispositif.

Ce dispositif a également eu des retombées importantes et incontestables sur le tissu associatif Nanterrien. On peut dire que les 5 ans de période Jospin ont été 5 ans d’âge d’or pour les associations. Mais aussi pour leurs adhérents. Grâce à ces salariés à temps plein, et leurs nouvelles fonctions, les Nanterriens dans leurs quartiers ont peu bénéficier d’action de grande qualité que se soit sur les actions d’accompagnement à la scolarité ou d’aide aux personnes en grande difficultés. Elle peut aujourd’hui, cette population s’adresser à des structures associative ouverte sur leur quartier avec une large amplitude, là ou de nombreux services publics, sont insuffisant, ou pire disparaissent.

Bref tout le monde a conscience de l’utilité sociale de ce dispositif.

Malgré tout cela le gouvernement de Droite de Jean-Pierre Raffarin a décidé de mettre un terme à cet élan, de mettre un terme à cette dynamique, d’en finir avec cette idée novatrice et de repartir sur les anciens remède, les anciennes idées, qui consiste pas bribe a baisser le coût du travail considérant qu’une entreprise embauchera même si le niveau de la demande n’augmente pas.

Heureusement les français, par leur claires-voyance, ont envoyés une majorité de gauche au conseil régional. Parmi les grands engagements pris par le Président Jean-Paul HUCHON, pendant la campagne électorale en Ile-de-France figurait la création, pendant la mandature, de 10 000 Emplois-Tremplins.
Compte tenu de la dégradation de la situation économique et sociale des jeunes et de ses effets très négatifs sur l’emploi, de la fin programmée des emplois jeunes et du peu de résultats obtenus par les politiques mises en oeuvre par le gouvernement en matière d’emplois aidés, en particulier le dispositif CIVIS, ce dispositif n’est plus que jamais nécessaire.

La Municipalité de gauche de Nanterre doit, comme elle l’avait fait sur les emplois jeunes s’associer aux emplois tremplins en finançant une partie de ces postes. Elle doit pour ma part se positionner politiquement au plus vite par rapport aux emplois Tremplins.

Je vous remercie

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