Archives de la catégorie ‘Au conseil Municipal’

Intervention dans le cadre de la préparation budgétaire de 2017

1 février 2017 | Au conseil Municipal

Ce débat nous permet d’échanger et de réfléchir sur les grandes lignes qui vont guider l’année 2017. [caption id="attachment_889" align="alignright" width="300"] Zacharia BEN AMAR[/caption] Ce budget se construit comme depuis des années maintenant dans un contexte budgétaire contraint. Nous devrions même avoir acquis une véritable expertise en la matière vu que chaque année il est fait ici le même constat sur l’augmentation de la péréquation et la baisse de dotation. Avec tout ça on en oublierait presque que Nanterre reste une des villes les plus riches de France, certes la baisse des budgets est brutale mais avec 245 millions de budget il y a encore de quoi faire. Face à cette situation particulière il est indispensable de donner des éléments clairs et sincères. Je ne partage pas les propos tenus dans ce débat d’orientations, ils font plus références à du marketing politique qu’à la réalité des choses. Je prends 2 exemples peut-on dire réellement que « C’est la ville qui paye en partie à l’Etat une contribution pour exercer les compétences qu’il lui avait jadis transférées » ? Non la réalité est que Nanterre alimente 2 fonds de péréquations le FPIC et le FSRIF permettant d’atténuer les situations financières inégalitaires entre les villes au niveau national et régional. Nanterre est ainsi plus que jamais une des villes les plus solidaires de l’Ile de France et en tant que femmes et hommes de gauche, ne nous faut-il pas être fiers de participer à cette solidarité ? En matière de solidarité entre les villes, il reste tant à faire, car malgré cette contribution une ville comme Puteaux par exemple continue à offrir des aspirateurs pour la fête des mères qui sont revendus sur le bon coin la plus part du temps, pendant que Clichy-Sous-Bois peine à offrir un service de restauration scolaire correct pour tous les enfants De même quand on dit « que Nanterre ne bénéficie plus de la dynamique fiscale car elle remonte à la Métropole». Mais la Métropole que fait-elle de cet argent ? Elle le met l’argent dans un coffre-fort en Suisse ? La métropole redistribue cet argent sur de gros projet Métropolitain. Par exemple à Nanterre 1 million pour le Théâtre des Amandiers et 500 000 euros pour le palais des sports. L’essence même de la métropole c’est bien de rétablir l’équilibre entre les budgets des villes riches et des villes plus en difficultés. Même si l’on peut trouver cela brutal et contestable, nous devons accepter une bonne fois pour toute que nous avons changé de paradigme et nous devons appréhender avec lucidité et responsabilité la situation financière de notre ville. Fort de ce constat la gestion de nos finances doit désormais s’inscrire dans la durée et nous devons diminuer nos dépenses de manière structurelle. Pour relever ce défi nous proposons les 3 angles d’attaque suivants : Cibler nos dépenses sur les secteurs prioritaires Moderniser notre administration sous la houlette de l’administration Générale Mobiliser de nouvelles recettes Pour être audible compréhensible par les Nanterriennes et les Nanterriens il faut donc mettre le paquet sur les 3 priorités suivante que nous partageons : 1. La rénovation urbaine, sociale et écologique des quartiers les plus populaires : Là L’investissement est massif et visible pour les Nanterriens. 2.Le droit à la réussite de tous les enfants de Nanterre. Il est vrai que des équipements conséquents vont sortir de terre. Ceci dit ces dernières années des efforts importants ont été consentis sur ce secteur qui ont des conséquences directes sur les enfants. Réduction du nombre d’ATSEM en maternelle, taux d’encadrement des animateurs, POT des écoles fortement réduits, suppression des activités de loisirs le samedi, diminution du budget car, réduction du balayage des cours…pour ne parler que des plus significatives et les plus visibles ! Il nous faut à tout prix sortir de cette dichotomie qui consiste à ériger ce secteur en priorité absolue tout en ponctionnant régulièrement ses lignes budgétaires. Ce n’est pas parce que l’éducation reste un des budgets les plus importants, qu’il doit devenir un levier d’économie facile, il en va de notre crédibilité politique. 3.Enfin, en matière de lutte contre des incivilités nous considérons que cette question impulsée par le groupe socialiste et les élus EELV va dans le bon sens. Toutefois il faudra donner à la nouvelle direction les moyens de fonctionner. Nous demandons la création d’une police municipale avec un nombre d’agent capable de lutter de manière efficace aux incivilités qui minent la vie de nos concitoyens. Pour les socialistes c’est à l’aune de ces 3 priorités qu’il faut envisager la question de la fiscalité. Lors du débat d’orientation budgétaire précédent nous avions affirmé que le levier de la fiscalité devait être activé en dernier recours. Il ne s’agit pas simplement d’une affaire comptable mais aussi le sens que nous donnons à cette décision. Si l’augmentation est consentie, elle doit être assortie d’une avancée significative pour les Nanterriens : à savoir : Mettre en œuvre des moyens pour lutter de manière efficace contre les incivilités et cesser de rogner les actions en direction des enfants. En l’absence d’engagement sur ces sujets nous nous opposerons à une augmentation de la fiscalité. Dans l’attente d’être rassurés nous nous abstiendrons ce soir ! Je vous remercie Zacharia BEN AMAR

Nanterre mobilisée pour le logement

13 octobre 2016 | Au conseil Municipal

Retour sur le conseil Municipal Après cette présentation exhaustive, je ne reviendrais pas sur chacun des ajustements proposés dans cette décision modificative. Mais je voudrais, cependant, m’arrêter sur deux opérations budgétaires. La première concerne la subvention de 493 000 euros que l’état verse à la ville au titre des Maires bâtisseurs.  Permettant de soutenir financièrement la construction des équipements publics et des infrastructures nécessaires à l’accueil de nouveaux habitants. Cette subvention s’ajoute au 1 145 000 euros déjà octroyés dans le cadre du Fond de soutien public à l’Investissement. Il s’agit là d’un juste retour des choses vu la politique volontariste que notre ville mène en matière de production de logements. Il s’agit là d’une reconnaissance officielle démontrant que Nanterre, contrairement à d’autres villes voisines, est mobilisée pour lutter contre la pénurie de logements en particulier dans l’ouest Parisien. Quand 3,8 millions de personnes sont non ou très mal logées, et que 12,1 millions de personnes sont fragilisées par rapport au logement comme l’indique le 21 ème rapport sur l’état du mal-logement en France de la fondation Abbé Pierre paru en janvier 2016 Il est urgent que chacun prenne ses responsabilités. A Nanterre, nous prenons les nôtres et nous pouvons en être fiers! Demain, la Métropole devra imposer en terme de logements intermédiaires et de logements sociaux ce que de nombreux maires de droite n’ont pas voulu faire pour permettre à tous nos concitoyens, quelques soit leurs revenus, de se loger correctement et dignement. Il faudra éviter toute manipulation qui viserait à faire appliquer la loi SRU à l’échelle d’un territoire et non d’une commune. La deuxième opération budgétaire, concerne la baisse de l’emprunt. Nous pouvons nous satisfaire d’avoir réussi à réduire le niveau de l’emprunt de 3,2 millions permettant ainsi de repasser en-dessous du seuil de vigilance fixé à 10 ans. Avec la DM1 nous aurons donc réduit l’emprunt cette année de 5,5 millions. Point de vigilance toutefois sur notre épargne nette qui n’a jamais été aussi basse. Des efforts seront donc encore nécessaires pour retrouver une situation budgétaire totalement saine. De manière plus globale, cette DM porte les premiers stigmates du réajustement de nos politiques publiques pour faire suite aux assises. Dans le cadre de ce réajustement les élus socialistes feront le choix de prioriser : Le renouvellement et le réaménagement urbain de nos quartiers en étant très vigilants aux nuisances occasionnées par les travaux qui durent depuis plus de 5 ans dans certain quartier. Le Logement: En rendant plus transparent et plus lisible la politique d’attribution de logements. les questions d’éducation en renforçant notre intervention et la visibilité de nos actions sur le public collégien. la question de la sécurité en faisant respecter les pouvoirs de police du maire dans l’espace public nanterrien. La question de l’Emploi, en renforçant les politiques d’accompagnement individuel. Nous aurons bien évidement l’occasion de revenir en détail sur ces sujets, lors du débat d’orientation budgétaire de 2017. Mais il ne nous semble pas possible d’activer le levier de l’augmentation de la fiscalité demain, si les Nanterriens ne perçoivent pas que nous avons tenu compte des préoccupations qu’ils ont exprimées lors des Assises.

Nous voulons des actes forts pour la sécurité des Nanterriens

13 septembre 2016 | Au conseil Municipal, Au Parti Socialiste

Ce mois-ci nous avons, élus PS et Ecologistes et Citoyens, décidé de présenter une tribune commune. Elle reprend les principaux passages d’un courrier que nous avons adressé au Maire de Nanterre sur la nécessité absolue de s’emparer de manière pragmatique de la sécurité des Nanterriens. « Monsieur le Maire La sécurité est l’une des préoccupations centrales des Nanterriens, nous sommes tous interpellés régulièrement sur cette question et les évènements récents ne feront qu’exacerber cette situation. Les Nanterriens veulent des actes et des mesures visibles. Nous devons traiter de manière énergique le sentiment d’insécurité qui s’installe dans nos quartiers et donc nous emparer de cette question avec pragmatisme et offensivité. C’est pourquoi nous devons notamment être plus intransigeants vis-à-vis de nos bailleurs sociaux privés et de notre Office pour que l’ensemble de leurs parkings soit équipé d’un système de vidéosurveillance. La question de la mise en place de moyens humains dédiés à la sécurité ne doit pas être un sujet tabou entre nous. Réfléchissons très rapidement à la mise en place d’une équipe composée d’agents assermentés en capacité de verbaliser pour lutter de manière efficace contre toutes les formes d’incivilités et pour faire respecter les pouvoirs de police du Maire. Inspirons nous de ce qui se fait déjà ailleurs. Ainsi, la Mairie de Paris compte parmi son personnel des Inspecteurs de sécurité qui participent à la lutte contre les incivilités par des actions de médiation, de dissuasion et si nécessaire de verbalisation. Leur rôle consiste à constater les infractions aux arrêtés de police du Maire, en matière de salubrité, de non-respect de règle de collecte des ordures ménagères, d’occupation abusive du domaine public, de nuisances sonores et visuelles. Ces agents ont également un rôle pédagogique de diffusion des règles favorisant le vivre ensemble. Nous connaissons nos contraintes budgétaires, mais nous sommes conscients également du prix que peut coûter la politique du «laisser–faire». Si nous n’accompagnons pas notre transformation urbaine par une gestion plus sécurisée de l’espace collectif et public, nous n’aurons fait que la moitié du chemin et nous ouvrirons la porte à tous les populismes……». Ce courrier est, pour nous, les préliminaires d’une réflexion à mener collectivement au sein de la majorité, gageons que notre Maire saura saisir cette occasion! Enfin, en cette fin de période estivale dramatiquement endeuillée, nous vous souhaitons une bonne rentrée. Face à la folie meurtrière qui ébranle notre pays, nous vous invitons à conserver une indéfectible confiance en l’avenir.

L’État accorde 1 145 000 euros à Nanterre

24 juin 2016 | Au conseil Municipal

[caption id="attachment_889" align="alignleft" width="300"] Zacharia BEN AMAR[/caption] Avant de vous dire quelques mots sur la manière dont a été exécuté le budget 2015, permettez-moi de revenir en arrière et plus précisément au 10 février 2015. Ce soir-là, ici même, nous avions débattu des orientations budgétaires 2015. C’est toujours intéressant de mettre en perspective les propos tenus. De manière grandiloquente, j’imagine que vous vous en souvenez, Monsieur le Maire et surtout le Maire adjoint au Finance nous avait annoncé un «électro choc budgétaire», notre projet municipal allait être mis en péril terrassé par une disette budgétaire imposée par l’état, Bref plus rien ne serait comme avant ……. Force d’une surenchère verbale, il nous avait été décrit une situation toujours plus catastrophique. (D’ailleurs cela fait maintenant 10 ans qu’on a le même discours sur la situation budgétaire de la ville.) Face à cette fébrilité et à cette posture démesurément alarmiste, nous avions, nous, élus socialistes, choisit de tenir un discours de vérité de courage et de sincérité car nous étions soucieux de ne pas affaiblir la parole publique. En effet, prenons garde de ne pas habituer les nanterriens à ce catastrophisme car le jour où la droite réclamera 100 milliards aux collectivités lors d’une éventuelle alternance il nous faudra rester crédible aux yeux de nos concitoyens afin qu’ils ne nous retirent pas leur confiance. Lucides et conscients devant les efforts qui étaient demandés à notre ville, nous avions considéré qu’ils n’étaient pas pour autant insurmontables. Jean Paul Ciret avait fait une intervention dans ce sens. Plus qu’à un tsunami financier nous avions estimé que nous devions faire face à un changement de paradigme. Nous avions d’ailleurs convenu que l’effort demandé à notre ville était trop important au regard des caractéristiques de sa population c’est d’ailleurs pour cela que j’avais interpellé Marilyse Lebranchu. Cependant nous avions estimé, que ce changement d’ère ne nous empêcherait pas de continuer à mener une politique juste et utile pour les Nanterriens. Enfin nous avions également considéré, que ce changement allait nous obliger à faire évoluer nos politiques publiques, faire preuve d’audace et à mettre en place une démarche collaborative à l’égard de la population et du personnel. Ce soir si je me suis permis de faire ce retour en arrière, ce n’est pas pour vous dire que nous avions raison…… Simplement pour rappeler à tous ceux, qui auraient tendance à l’oublier, qu’il faut conserver une foi indéfectible en l’avenir et aux incroyables ressources que nous pouvons tous déployer devant l’adversité. Car in fine, si nous revenons aux chiffres présentés ce soir que ce soit dans le cadre du Compte Administratif ou de la gestion de la dette qui sera présentée tout à l’heure, nous pouvons considérer qu’au-delà d’avoir évité le pire nous avons su négocier le virage du changement avec dextérité. Permettez-moi de nous féliciter d’avoir relevé ce défi sans altérer ce qui fait l’ADN de notre ville. Cette adaptation au réel n’aurait pas été réussie sans la mobilisation de l’ensemble des agents municipaux qui ont laissé de côté leurs inquiétudes pour donner le meilleur d’eux même dans ce travail. Qu’ils en soient remerciés. Sous la houlette de Lucien Georgie que je tiens à saluer plus particulièrement pour son dernier conseil à nos côtés, ils sont devenus les acteurs incontournables de cette évolution. Alors oui, ce Compte administratif porte les stigmates d’une année difficile, mais pas que …. Oui, notre excédent est en diminution par rapport à celui de 2014 mais il est cependant d’un peu plus 4 millions d’euros. Oui, la dotation globale de fonctionnement baisse de manière conséquente mais cependant, nos recettes augmentent de 6 % pour les raisons déjà évoquées mais aussi grâce au versement par l’état de 800 000 euros dans le cadre du PRUS. Attendu et totalement justifié, cet effort significatif, consenti par l’état dans cette période de rigueur budgétaire, n’en n’est pas moins la preuve du soutien du gouvernement à notre ville et à sa politique. Appui, d’ailleurs, qui vient encore de se confirmer dans le cadre du fond de soutien à l’investissement public prévue dans la loi de finances 2016. Notre ville, en effet, vient de se voir accorder une subvention de 1 145 000 Euros soit environ 14 % de l’enveloppe globale accordée pour le département des Hauts de Seine. C’est d’ailleurs la ville qui bénéficie de l’enveloppe la plus forte. Ce CA porte également les premiers fruits de la gestion vertueuse dans laquelle notre ville s’est inscrite. Une évolution de la masse salariale maitrisée sans que les services rendus à la population soient altérés et en préservant le développement constant de la ville. Un taux de recette réalisée à plus de 99% qui atteste du suivi sérieux effectué par les services en la matière. Enfin, ce CA fait état d’une réalisation d’investissement soutenue et ce dans tous les quartiers avec un montant environ de 360 euros par Nanterrien tout en conservant une charge stable de la dette. Notre capacité de désendettement de la Ville reste à un niveau raisonnable sous la barre fatidique des 10 années. Ne pas dégrader les indicateurs passe, nous le savons tous, par un emprunt raisonné et à fortiori un investissement mesuré. Enfin, je ne voudrais pas finir mon intervention, sans nous satisfaire de l’annonce faite par le président de la république lors du congrès des maires qui consisterait à assouplir les contraintes budgétaires locales dans le cadre de la prochaine loi de finances. La situation tendue que nous connaissons a été, ici même, tant de fois décriée, qu’il me semble   important de nous réjouir ensemble de ce geste. Zacharia BEN AMAR

Budget 2016 : une Ambition pour Nanterre

21 janvier 2016 | Au conseil Municipal, Au Parti Socialiste

Dans ce débat sur le budget je reprendrai l’expression populaire «il ne sert à rien de crier avant d’avoir mal». Force est de constater que nous avons beaucoup entendu crier mais nous avons un budget pour 2016 et un budget que je qualifierais de sérieux. C’est vrai il a été réalisé dans des conditions difficiles d’abord: Anticipé : c’est la 1ere fois que nous présentons un budget en janvier. Avec un certain nombre d’incertitudes et d’éléments donnés à la dernière minute par les services de l’Etat comme sur les fonds de péréquations FSRIF et FPIC Avec une participation des villes au redressement du pays. Sans oublier le changement institutionnel que représente la création de l’EPT et de la Métropole et ses conséquences sur nos finances. Malgré tous ces éléments le budget est présenté en gardant l’ADN de Nanterre, les fondements de notre ville c’est-à-dire: une ville pour tous. Il faut féliciter l’ensemble des services municipaux et les élus qui ont durement travaillé. Si la valeur professionnelle des personnes se mesure dans les situations exceptionnelles, nous pouvons considérer que nous avons des services municipaux à la hauteur des enjeux auxquels notre ville doit faire face. Lors des débats d’orientation budgétaire, nous nous sommes longuement les uns et les autres exprimés sur le contexte national dans lequel nous avons dû élaborer ce budget. Nous avons donc eu le loisir de souligner nos divergences. Comme l’année dernière, cette approche différente ne nous empêche pas de nous retrouver sur la nécessité de continuer et de renforcer le triptyque vertueux dans lequel nous avons désormais inscrit notre préparation budgétaire, A savoir : 1 Optimiser nos recettes tout en maitrisant nos dépenses 2 Conserver un service public de qualité et adapté aux besoins des Nanterriens Sur ces 2 points je voudrais donner l’exemple du travail qui a été fait au service santé qui propose un service public plus qualitatif tout en faisant des économies. Habiba Bigdade y reviendra plus tard 3 Enfin troisième éléments du triptyque, ne plus augmenter la pression fiscale des nanterriens. Comme vient de le présenter notre collègue, ce budget n’est pas un budget comme les autres. Notre ville a intégré la MGP, Il s’établit donc dans un contexte de changement et de mutation administrative fiscale en cours de finalisation. L’environnement budgétaire s’en trouve modifié par des transferts d’activités d’une part et des restitutions d’autre part, qui in fine seront financièrement neutres. Un nouveau pacte financier et fiscal interviendra avant la fin du semestre remaniant la répartition des taxes économiques comme celle des ménages. Sur l’ensemble de ces nouveaux transferts, permettez-moi de faire remarquer que la présentation qui vient de nous être faite pèche par omission ! En effet il est important de préciser que tout produit transféré ou reversé par la ville au territoire entraine également soit un transfert de charges, soit un retour global comme c’est le cas par exemple de l’impôt économique qui alimente le transfert de 113 millions d’euros dont nous bénéficions. Par ailleurs les 9 millions 6 de taxe d’habitation qui seront perçue par la ville et reversée au territoire, étaient auparavant reversés à la CAMV ; il y a donc simplement changement d’échelon, le territoire se substituant à la CAMV disparue. Dans la continuité de notre projet municipal, ce budget a pour mission primordiale d’améliorer la vie des Nanterriens mais pas seulement….. Après l’année terrible que nous venons de vivre, ce budget doit être également un acte de confiance en l’avenir. Il doit être celui d’un Nanterre qui sait pouvoir s’appuyer sur ces citoyens et compter sur l’engagement de ses agents pour avancer inventer, innover et pour préparer fièrement le changement de notre ville. Grâce à la politique de rationalisation de nos dépenses de fonctionnement, nous pouvons nous féliciter de voir que nos dépenses de fonctionnement baissent de 1.21 % Le travail mené par l’équipe municipale assistée par les services a rempli son objectif : baisser nos charges sans pour autant altérer nos engagements tout en amplifiant les politiques prioritaires qui font que cette année encore l’expression de la solidarité à Nanterre ne sera pas un simple mot. Comme l’année dernière, le budget mettra l’accent sur les actions en matière de solidarité, d’éducation, de vivre ensemble et de sécurité, et ce n’est pas moins de 97 Millions d’euros  qui y seront consacrés cette année. Enfin nous arrivons grâce au doigté de Zahra Boudgemaï à maitriser les dépenses de personnel il faut nous en féliciter ce n’était pas gagné d’avance. Il faudra certainement trouver les marges de manœuvre pour accentuer notre politique de sécurité. Faire respecter le stationnement autour des marchés, redonner au nanterrien l’usage de parking utiliser pour faire de la mécanique, se donner les moyens de faire respecter les arrêtés du maire notamment en terme de fermeture de commerce après 23h sur l’avenue Pablo Picasso par exemple. Les nanterriens nous attendent aussi sur ce sujet. En manière d’investissement avec 45 millions d’euros ce budget prépare le Nanterre de demain. La construction d’une nouvelle école, sur l’allée Buffon, la réhabilitation de l’école des Pâquerettes, la construction d’un centre de loisirs à Joliot Curie et la reconstruction de celui de Riou mais aussi la reconstruction du centre de santé Maurice Thorez sont des exemples qui marquent l’ambition de notre ville pour ses citoyens. Pour conclure, vous l’avez compris le groupe socialiste votera ce budget sans réserve particulière. Nous resterons vigilants à ce que la stratégie financière rigoureuse et responsable que nous avons adoptée depuis le début de ce mandat perdure. Zacharia BEN AMAR

Fusion du 92 et du 78 le choix contestable de la droite forte de Devdjian en faveur l’entre-soi social et politique contre les habitants et les acteurs économiques.

12 janvier 2016 | Au conseil Municipal



Débat d’Orientation Budgétaire 2016

28 décembre 2015 | Au conseil Municipal

Ce soir nous voilà réuni pour débattre  d’orientation budgétaire 2016. La précocité de ce débat rendue obligatoire par le calendrier métropolitain nous oblige à anticiper. Les incertitudes sont nombreuses et seul l’avenir nous dira si les propos de ce soir auront été finalement trop pessimistes, trop optimistes ou réalistes. En matière de préparation budgétaire, Le groupe des élus socialistes n’est si j’ose m’exprimer ainsi «ni ni» ni pessimistes, ni optimistes nous sommes, comme vous avez pu l’entendre dans l’intervention de notre collègue Jean Paul Ciret, volontaristes pragmatiques et en prise avec la situation locale. Je ne reviendrai pas sur le contexte économique et son incidence locale dans le lequel ce budget se construit, Jean Paul Ciret a largement et avec brio planter le décor. Pour ma part, j’aborderai la méthode retenue pour l’élaboration de ce budget ainsi que les axes prioritaires qui vont guider nos choix budgétaires. Lors du dernier débat d’orientation budgétaire, j’avais, dans cette salle, défendu l’idée que le changement de paradigme, devait s’appuyer sur une démarche collaborative en direction de la population et du personnel. Je suis heureux de constater que cette idée a fait son chemin. C’est ainsi que le mois dernier le personnel toute catégorie confondue a pu donner son avis en participant à des groupes de réflexion sur la recherche d’économies réalisables et sur le partage de bonne pratique économe dans les services. Prendre du recul sur ses pratiques quotidiennes pour faire émerger des sources d’économie, n’est pas un exercice aisé, je tenais donc à remercier les nombreuses personnes qui se sont portées spontanément volontaires pour y participer. Puis prochainement, nous reviendrons vers les Nanterriennes et les Nanterriens dans le cadre des assises. Cette large concertation aura pour but de revisiter notre projet municipal. C‘est un choix ambitieux qu’il nous faut préparer avec minutie, cet exercice devra consister à donner la parole aux citoyens. Selon nous ils devront en tant qu’usagers et utilisateurs des équipements et des services municipaux être sollicités pour nous aider à prioriser nos actions, pour réorienter et/ ou améliorer nos interventions. Pour donner du sens à cette concertation, il nous faudra opter à tout prix pour la voix de la pédagogie et non celle de la démagogie. Pour que cet exercice soit réussi il faudra mettre à la disposition de la population matière à débattre et des outils leur permettant de comprendre les enjeux sans laisser croire qu’ils pourraient faire les choix à notre place. Car in fine, c’est à nous et à nous seuls, élus, que la responsabilité des choix budgétaires incombent. Le cadrage budgétaire retenu qui consiste à imposer une baisse de 2 % à l’ensemble des services en fonctionnement après la baisse de 5% de l’année dernière va permettre l’équilibre du budget. Les services ont consciencieusement répondu au cahier des charges qu’ils en soient remerciés. Cependant, prenons garde de ne pas tomber dans des processus «mortifères». Dépourvus de vision à long terme les services ne vont-ils pas finir par s’essouffler? Gardons à l’esprit pour les années à venir, que faute de pouvoir se projeter notre administration risque de se scléroser. Je conclurai en revenant brièvement sur les axes prioritaires qui vont guider nos choix budgétaires. Nous œuvrerons encore pour la réussite de nos enfants et de nos jeunes. Il faudra toutefois se réinterroger sur la situation du quartier du Parc Sud en matière éducative qui se singularise par rapport aux autres quartiers. Nous poursuivrons les efforts soutenus sur les questions de sécurité et de prévention de la délinquance, notamment par la mise en place d’un dispositif de vidéo surveillance. Bien que notre niveau d’investissement soit réinterrogé, il restera encore très important. Il permettra ainsi de poursuivre la rénovation de nos quartiers participant ainsi à l’amélioration des conditions de vie de chaque Nanterrien. La construction d’une crèche, d’une école ainsi que la rénovation d’un centre de loisirs contribueront à faire de notre ville une ville attractive pour les familles. Sera également poursuivi les travaux d’accessibilités de nos équipements municipaux. Vous l’avez compris, en 2016, nous continuerons à mener des politiques justes et utiles pour les Nanterriens. Zacharia BEN AMAR

La Sécurité des nanterriens au cœur de nos préoccupations

12 novembre 2015 | Au conseil Municipal, Au Parti Socialiste

Ce soir par l’actualisation de ces deux dispositifs, nous réaffirmons que la sécurité et la prévention de la délinquance sont au cœur des préoccupations de la majorité municipale. Loin des agitations et des discours alarmistes que nous laissons bien volontiers à la droite, nous avons fait le choix de travailler sérieusement, concrètement afin d’obtenir des résultats. C’est ce que les nanterriens nous demandent. Ce soir nous formalisons un certains nombre de disposition et traduisons ainsi en acte nos engagements municipaux en la matière. De nouveaux outils seront utilisés à l’avenir à Nanterre, diversifiant ainsi notre panel d’intervention. Les socialistes s’en réjouissent. Ces engagements, nous élus socialistes, nous les portons avec ténacité et clarté depuis longtemps. Lors de la campagne des municipales nous avions portés la vidéo surveillance. Dispositif que nous avons souhaité et défendu au sein de la majorité municipale. Je veux également ce soir me satisfaire de la poursuite du travail collégial mené dans le cadre du STSPD et du plan d’action du quartier du Parc. Nous le savons ce partenariat basé sur le respect mutuel des prérogatives de chacun permet de coordonner les interventions et de les rendre plus efficaces. Permettez-moi de saluer le travail quotidien, parfois dans des conditions difficiles de tous ces acteurs. Enfin, nous le savons tous, ces avancées, aussi positives soient elles, ne seront pas efficaces tant que les Nanterriens n’auront pas constaté que l’ensemble de ces actions de prévention ont des répercussions concrètes sur leur quotidien et qu’elles améliorent de manière tangibles leur qualité de vie. Il faut par exemple très rapidement prendre des dispositions concernant les problèmes de stationnement atours des 2 marchés Pablo Picasso et Chemin de l’Ile, renforcer le rôle et le périmètre des ASVP. Il faut également régler l’utilisation sauvage des parkings par exemple  celui des Champs-aux-melles dans le quartier du Parc évoqué depuis des années par les habitants. Il est incompréhensible alors que géré par l’office municipal nous mettions autant de temps à trouver une solution. La GUP devrait nous permettre d’accélérer le processus. Un pas supplémentaire est pris par la Municipalité de Nanterre pour une amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens, il faudra maintenant être vigilant que nos bonnes intentions se traduisent bien dans les faits.

Intervention en conseil Municipal sur la Métropole du Grand Paris

30 septembre 2015 | Au conseil Municipal

Dans le cadre de l’acte 3 de la décentralisation rouvert en 2012 par le gouvernement de Jean Marc Ayrault, le projet du Grand Paris a occupé très vite une place prépondérante. Il faut dire que l’enjeu est colossal, il s’agit de construire une métropole attractive, solidaire et durable prête à s’imposer sur la scène internationale. Au-delà de donner à la métropole une aura mondiale, ce projet métropolitain a deux raisons fondamentales d’exister : La première est d’améliorer la vie des franciliens en répondant aux attentes des citoyens en matière de logements de transport et d’emploi, La deuxième consiste à développer une meilleure solidarité des territoires et réduire les inégalités territoriales en développant une meilleure solidarité. Rappelons-nous que Les évènements de 2005 dit «les révoltes des banlieues» ont démontré au pays et même au monde que les injustices étaient insupportables pour les populations constamment reléguées de notre région. Pour répondre à ces ambitieux objectifs, le projet initial de la loi MAPTAM prévoyait de simplifier de manière radicale la gouvernance francilienne. Il s’agissait de créer une métropole intégrée constituée de Paris et sa petite couronne en charge de la stratégie, de l’aménagement et du logement. Si on pouvait espérer que de telles ambitions dépassent les clivages politiques, le sort réservé à ce projet de loi à toute suite démontré le contraire. Cette proposition gouvernementale a été rapidement dynamitée par des barons locaux attachés à leur pré carré défendant un modèle de fédération souple d’intercommunalité. Tous les conservatismes se sont réveillés, pour que rien ne bouge poussant des partis politiques que tout oppose à conclure à des moments des alliances d’opportunité. Au nom de cette divergence, cette loi a été détricotée, votée, promulguée, puis de nouveau détricotée. Au final, à coup d’amendements et de débats houleux, ce délicat processus décisionnel alternant compromis et renoncements a abouti à la loi NOTRe du 7 aout 2015 confirmant la création de la Métropole du Grand Paris à minima. Je dis à minima car à force de vouloir protéger leurs prérogatives, certains élus locaux ont renoncés à corriger profondément les fractures urbaines et économiques du territoire et ont renoncés aussi à alléger ce mille-feuille administratif. In fine nos parlementaires, se sont accordés sur une métropole qui fonctionnera à partir de territoires dynamiques et structurés. Ce sont ces territoires qui sont au cœur de notre débat de ce soir. En donnant notre avis sur la carte territoriale proposée par le Préfet de Région, nous accomplissons notre premier acte politique métropolitain. Le second consistera en décembre à élire 15 conseillers territoriaux dont 2 conseillers métropolitain. Ces derniers représenteront notre ville et les nanterriens, ils porteront la lourde responsabilité de défendre les intérêts de la ville et de ses habitants. Il s’agit d’une nouvelle période qui s’ouvre à nous, pour la métropole, pour Nanterre et les nanterriens. Nanterre a toujours su prendre les bons tournants, être une ville moderne à l’avant-garde, une ville du 21eme siècle. Même si certain jouent sur les peurs, je n’ai pas d’inquiétude pour son avenir et sa capacité à relever les défis du futur. Sur la question du territoire, la proposition du préfet qui vient de nous être présentée comporte des avantages notamment en matière de proximité, elle est aussi conforme aux 5 critères retenus par l’Etat. Toutefois les élus socialistes resteront cohérents avec l’option construite avec le reste de la majorité d’un territoire à 15 pour les raisons évoquées dans la délibération. Par conséquent, nous voterons contre la proposition du préfet et voterons pour la proposition du territoire à 15. Zacharia BEN AMAR

Nanterre bouge : Aménagement du quartier des Groues

2 juillet 2015 | Au conseil Municipal, Au Parti Socialiste

[caption id="attachment_889" align="alignleft" width="300"] Zacharia BEN AMAR[/caption] Ce soir nous allons autoriser Monsieur le Maire à signer un protocole d’accord avec l’Etat sur l’aménagement du secteur des Groues.  A ce sujet, je salue la volonté du maire de Nanterre d’avoir su saisir l’opportunité qu’offre le gouvernement socialiste pour signer cette convention. Comme le dit Patrick Jarry, un gouvernement de gauche ou de droite par rapport au logement social ce n’est pas la même chose ! C’est un moment important pour notre ville, car il s’agit là d’un des plus importants projets urbains des prochaines décennies en Ile de France. Cette Zone s’apprête à changer drastiquement de visage pour devenir le Onzième quartier de Nanterre. A travers la signature de ce protocole nous partageons avec l’état l’ambition de donner à Nanterre une dimension métropolitaine et faire des Groues un quartier exemplaire. Cette ambition commune permet d’atteindre plusieurs objectifs pour ce territoire : -L'Arrimage de ce secteur au reste de la ville par la mise en service d’Eole et du Grand Paris Express -Un Quartier exemplaire en termes d’environnement et en termes de mixité de l’habitat -Le tout en contribuant au rayonnement du quartier d’affaire de la défense. Cette opération d’aménagement offrira à ces habitants une haute qualité de vie, conciliant espaces calmes et animés et participera grandement au renouvèlement urbain de notre ville.Conçu comme un terrain d’investigation et un tremplin pour l’innovation économique, nous donnons ainsi à Nanterre un rayonnement essentiel en cette période économique complexe. Il nous semble toutefois indispensable d’être vigilants lors de la constitution de la ZAC à un aspect précis : Même si nous nous réjouissons de l’accord trouvé permettant d’obtenir 30% de logements sociaux PLUS et PLAI, il est important d’offrir aux nanterriens une programmation de logement diversifiée, équilibrée, favorisant leur parcours résidentiel. Le PLS répond à une partie des besoins de nos concitoyens notamment ceux qui ne peuvent pas bénéficier de logements sociaux et dont les revenus ne leur permettent pas, non plus, d’accéder à la propriété. Il s’agit là d’un enjeu majeur pour garantir l’équilibre de ce nouveau quartier. Nous devons donc tous être vigilants à la programmation d’au moins 10% de logement en PLS sur ce secteur.